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Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire en Economie: Début du 24e Campus commun des ....

Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire en Economie : Début du 24e Campus commun des cours à option La Conférence des institutions d’enseignement et de recherche économique et de gestion en Afrique (CIEREA) a procédé à l’ouverture de son 24e Campus commun des cours à option du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire en Economie (PTCI), ce lundi 15 mars 2021, à Ouagadougou, sous le parrainage du ministre de l’économie, des finances et du développement, représenté par le Secrétaire général dudit ministère, Dr Abel Somé. Le Directeur exécutif de la CIEREA-PTCI, Pr Tito Nestor Tiéhi, s’est avant tout attelé à présenter l’institution dont il a la charge. « C’est une institution d’appui à la formation académique et à la recherche qui accompagne les pays membres qui sont au nombre de 18 dans l’espace francophone », a-t-il déclaré. Cette institution, du point de vue académique, fait-il encore savoir, sélectionne les meilleurs étudiants des différents pays auxquels elle accorde un appui financier pour réaliser des études de haut-niveau au standard internationaux. Venant donc à l’explication de la tenue de ce 24e Campus commun des cours à option du Programme de troisième cycle interuniversitaire en économie (PTCI) à Ouagadougou, il explique : « nous réunissons annuellement, pour le compte du master, des étudiants qui ont franchi le cap de la formation de base dans leur université d’origine dans un pays et nous faisons venir des enseignants de spécialités diverses et de pays divers. Par principe, nous en prenons un tiers en provenance des pays du nord, un tiers en provenance des autres pays africains et un tiers en provenance du pays d’accueil pour leurs spécialisations dans des niveaux très élevés de l’économie ». Oui et non, c’est la réponse que donne le Pr Tito lorsqu’il lui est demandé si son institution rencontre des difficultés. « Nous connaissons des difficultés parce que nous traversons une vague de turbulences financières ; nous n’avons plus de ressources…il ne nous reste qu’un seul projet sur lequel nous sommes », a-t-il premièrement répondu tout en laissant entendre, « nous aurons aimé que compte tenu des résultats apportés, que nos Etats, nos institutions financières nous accompagnent », a-t-il ajouté. Il répond cependant par la négative en mettant en avant l’optimisme de son institution. « Non, parce que nous sommes toujours positifs et nous croyons que cette turbulence va passer. Et, avec la mobilisation des autorités du Burkina Faso et des pays membres de l’institution, nous sommes convaincus que l’institution survivra », a-t-il indiqué.